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Speed Recruiting : Séduire pour décrocher un stage


Le jeudi 16 janvier 2014 se tenait, à l’Université Catholique de Lille, la deuxième édition de la journée de « Speed Recruiting ». L’occasion pour les étudiants en Master Affaires Internationales Trilingues de décrocher un stage au sein de l’une des 20 entreprises présentes après un entretien rapide.

A quelques minutes des premières poignées de main, on sent déjà un certain stress monter chez les étudiants qui se pressent dans le couloir et discutent avec ce petit sourire crispé. Car s’ils s’entendent bien toute l’année en cours, aujourd’hui, ils sont bel et bien en concurrence. Les places sont chères alors chacun a mis toutes les chances de son côté. Tout le monde est sur son trente et un avec son CV sous le bras et consulte en détail les offres de stages d’entreprises prestigieuses : des représentants de chez Camaïeu, Auchan, ou encore Picwic sont venus à la recherche, bien souvent, d’un stagiaire qui apprendra les ficelles du métier de responsable commercial ou marketing.

Sylvia Colpaert, de la société Picwic, est venue ici à la recherche de stagiaires pour le service des achats. Elle est intéressée par le profil de ces étudiants trilingues. Elle trouve qu’ils ont une « bonne vision macro-économique » et qu’en général, « les jeunes issus d’une faculté sont souvent plus dégourdis que ceux d’une école de commerce traditionnelle ».

Benoît Lamborelle est le président et fondateur de 1001 bébés, un site de vente en ligne de produits de puériculture lancé il y a six mois. Il a déjà accueilli une étudiante de l’Université Catholique en stage. Il a été très satisfait alors il est de retour. Julie Verlinde est responsable du recrutement chez Camaïeu. Elle vient ici pour trouver « quelqu’un qui a un projet professionnel cohérent, qui est extraverti, qui a de l’assurance et de la simplicité. Parler anglais est bien sûr indispensable. »

Une bonne répétition pour se préparer à l’avenir

Pour Fernando Monroy, enseignant chercheur et coordinateur de l’événement, cette journée permet de « créer des liens avec les entreprises » et c’est une formidable opportunité pour les étudiants, qui, au mieux, décrocheront un stage, au pire, affineront leur discours, apprendront à se vendre, et recevront des conseils essentiels pour l’avenir. C’est ce qu’explique justement Aurélien à la sortie de son entretien avec la représentante d’Arlor Natural Scientific : « Les dates de stage proposées ne correspondaient pas à mes attentes et puis il n’y a pas d’opportunité d’embauche. En revanche, la dame que j’ai rencontrée m’a donné des conseils très précieux. Notamment concernant mon CV qui n’est pas complet. Elle m’a conseillé de mettre en avant une expérience qui, selon moi, était négligeable. C’est important d’avoir ce regard extérieur du monde professionnel. »

Si Aurélien n’a pas trouvé son bonheur, ce n’est pas le lot de tous ses camarades. Fernando Monroy parle d’un objectif de 20 stages décrochés par ce biais sur les 80 étudiants du master soit un total de 25 % de réussite. Les autres trouveront par leurs propres moyens. C’est sûrement ce que fera Thomas qui, avant même de se rendre en entretien, est déjà très pessimiste. « Quand j’ai vu Aurélien sortir de l’entretien, j’étais déboussolé. Je me demande si les entreprises sont là pour « faire beau » ou s’il y a vraiment une volonté de trouver un stagiaire. S’ils prennent 10% d’entre nous, c’est déjà une grande victoire. Je n’y crois pas beaucoup mais je dois reconnaître que c’est une bonne expérience. Mieux vaut se louper maintenant qu’au moment où ce sera le job de notre vie. »


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